Audrey Lhoest s’interroge suite à la récente décision de la commune d’Ixelles de fermer la moitié des commissariats sur son territoire. Sa réaction sur bx1: urlz.fr/4LN3

Arguments avancés par la majorité? Les commissariats visés, c’est-à-dire Lepoutre et Flagey, ne répondent pas aux mesures de sécurité en cas de menace terroriste de niveau 4. Il faudrait alors, selon la commune, placer des policiers devant les commissariats pour les protéger.

Etonnant, puisque les deux commissariats restants, Boondael et celui de la rue du Collège, ne sont pas non plus aux normes…

Le seul local qui est équipé de vitre pare-balles, conforme niveau 4, est l’antenne de police Matonge, qui sera pourtant aussi définitivement fermée, au grand dam des riverains.

Ces fermetures programmées sont d’autant plus surprenantes que des deniers publics venaient d’être investis dans de gros travaux d’aménagements au commissariat Lepoutre.

La seconde explication avancée pour justifier la fermeture des commissariats est le souhait de voir les policiers (désormais) en rue. Là, question: la hiérarchie policière a-t-elle à ce point peu de leadership qu’il faille fermer des commissariats pour réformer le fonctionnement policier?

Ces mesures interrogent aussi sur la cohérence de la politique de la zone de Bruxelles Capitale – Ixelles…Doit-on comprendre que la ville de Bruxelles (qui fait partie de la même zone qu’Ixelles donc), ne souhaite pas voir ses policiers en rue puisqu’elle a disposera de 4 commissariats de quartier ouverts, au lieu des trois actuellement…?

Quoi qu’il en soit, Ecolo réclame désormais, à tout le moins:

  • l’élargissement des plages d’heures d’ouvertures des commissariats qui sont maintenus: Boondael et celui de la rue du Collège;
  • une évaluation rigoureuse de l’augmentation de la présence policière en rue.