Le conseiller Mathieu De Backer dénonce le stationnement quasi permanent sur la nouvelle piste cyclable de la chaussée de Wavre (Porte de Namur). La Commune d’Ixelles prétend sanctionner à tour de bras. Visiblement sans effet… Ecolo demande des dispositifs physiques de protection des cyclistes.


En novembre 2014, Mathieu De Backer interrogeait le Collège d’Ixelles sur l’impraticabilité de la toute nouvelle piste cyclable de la chaussée de Wavre, due notamment au fréquent stationnement illégal, soit sur la piste cyclable, soit en double file (obligeant dès lors les autres automobilistes à rouler sur la piste). Six mois plus tard, alors que la situation ne s’est pas améliorée, il a réinterrogé la majorité lors du dernier conseil communal du 21 mai .

À cette occasion, le Bourgmestre a indiqué que de novembre 2014 à avril 2015, près de 500 infractions avaient été relevées par des patrouilles de police ! 264 perceptions immédiates de 55 euros ont ainsi été effectuées, 177 sanctions administratives communales infligées, et 41 PV dressés (34 pour stationnement en double file, et 7 pour stationnement sur la piste cyclable elle-même).

Alors que le conseiller communal Ecolo-Groen pointait l’inefficacité de ces contrôles, le Bourgmestre a lui-même reconnu que la répression ne semblait pas avoir d’effets sur le comportement des automobilistes, et a ajouté : « Vous connaissez le quartier, c’est un quartier qui vit, on ne peut rien y faire ! »

Pour les écologistes, un tel renoncement n’est pas acceptable. Non seulement la chaussée a été réaménagée à l’été 2014 afin d’améliorer le passage des cyclistes, mais en outre il n’est pas tolérable de céder au défaitisme devant de tels comportements qui mettent en danger la vie des usagers faibles !

Comme, malgré les sanctions, la Commune s’avère incapable de faire respecter le Code de la Route, ECOLO Ixelles demande d’envisager des mesures « physiques » de protection de la piste cyclable (potelets ou autres). C’est pourquoi, comme il l’avait fait en novembre dernier déjà, Mathieu De Backer a invité la commune à prendre rapidement contact avec la Région, gestionnaire de la voirie.