Quartier de la piscine

Ce quartier est parfois qualifié de « coin perdu »… Et pourtant, coin perdu… c’est vite dit ! Nous ne le trouvons pas si perdu que ça : un théâtre, une piscine, une école maternelle, des ateliers d’artistes, plusieurs jardins collectifs… en font un quartier animé sans pour autant le rendre agité. Notre quartier a, comme tout Bruxelles, beaucoup évolué à travers le temps, mais ses habitants de toutes les origines trouvent qu’il est resté très agréable à vivre. Il peut cependant s’améliorer et nous voulons y veiller.

Nos propositions :

Propreté
– Chasse aux dépôts clandestins ! Nous le remarquons tous : dans certaines de nos rues, les vieux meubles semblent tomber du ciel ! Nous voulons dorénavant que « le ciel » s’abstienne de ces « encombrants cadeaux » et apprenne à utiliser les dépôts publics.
– Mieux communiquer sur l’accessibilité des dépôts publics. Nous voulons éveiller la conscience collective au maintien de la propreté. Nos rues ne sont pas des poubelles.

Bien-être
– Les jeunes, mais aussi des adultes, cherchent des lieux de rencontres et d’activités. Les adolescents du quartier sont livrés à l’inactivité faute de lieu, faute de moyens, faute d’encadrement pour les plus jeunes. Notre quartier manque de lieux de rassemblement, particulièrement pour les activités sportives. Nous voulons augmenter l’offre d’activités de loisirs à l’adresse des habitants, dans un environnement spécifiquement aménagé.
– Particulièrement en ce qui concerne notre piscine communale, nous voulons évaluer son fonctionnement (pourquoi une asbl la gère-t-elle ?), augmenter le soutien aux clubs de natation et autres sports aquatiques – la piscine d’Ixelles abrite un club de water polo, dont une équipe féminine, la seule de la région ! Il s’agit également d’être attentif à remplacer le matériel déclassé : lignes d’eau, cages de water polo, bancs…

Logement
– Se loger à Ixelles devient une véritable gageure ! Les prix ont tellement augmenté que les habitants fuient vers les communes périphériques et se voient obliger à parcourir des distances déraisonnables pour venir travailler à Bruxelles.
– Après inventaire des logements inoccupés, nous voulons promouvoir auprès des propriétaires des actions visant à les remettre sur le marché locatif à des loyers pour revenus modestes et moyens. Particulièrement, les logements propices à l’accueil de jeunes familles.

Urbanisme
– Pour le plaisir des yeux et pour la sérénité, nous trouvons nécessaire d’encourager l’embellissement des façades et de multiplier les projets de verdurisation là où c’est possible.
– Certains lieux restent peu attractifs. Par exemple : le passage et les alentours de l’entre-deux-ponts. Pour le sécuriser nous préconiserons : meilleurs éclairage et signalisation, bande cycliste,…

Économie
– Dans les années 50, la rue Gray comptait autant de commerces que la porte de Namur ! Modernité oblige : ils ont tous fermé et nos anciennes rues commerçantes offrent un visage parfois bien triste de délaissement. Nous désirons promouvoir des projets visant à faire revivre ces ex-rez commerciaux abandonnés